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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

13 juin 2008

Otages de Colombie : le contact est établi avec le nouveau chef des FARC

LE MONDE
Un guérillero des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) serait prêt à libérer des otages en échange de la promesse de ne pas être extradé, a assuré, jeudi 12 juin, le président Alvaro Uribe. Maria del Pilar Hurtado, directrice du service de renseignement colombien, le DAS, a reçu "il y a peu" l'appel d'un guérillero dont l'identité n'a pas été révélée. "J'ai dit à la directrice du DAS de répondre par lettre que nous nous engageons à ne pas extrader cette personne si les otages sont libérés", a précisé M. Uribe.
Les FARC détiennent 39 otages dits "politiques", dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains. La justice américaine, qui accuse les FARC de trafic de cocaïne, réclame l'extradition d'une cinquantaine de commandants des FARC.
Le 24 mai, le président colombien avait dévoilé l'existence d'un premier contact avec les FARC. Un guérillero aurait appelé le haut-commissaire pour la paix, Luis Carlos Restrepo, en proposant de déserter en compagnie d'otages à condition d'échapper à la justice. M. Uribe a réitéré son offre de récompense monétaire et d'aménagement de peine pour ceux qui libéreraient des otages.
Toutefois, pour le chef de l'Etat, ces contacts avec la guérilla ne sauraient en aucun cas justifier un arrêt des opérations militaires. L'armée a ordre de procéder à un repérage et à un "encerclement humanitaire" des camps des FARC où se trouvent les otages pour contraindre les guérilleros à la désertion ou à la négociation. Les familles des otages craignent que cette politique ne mette en danger la vie des captifs. C'est également l'avis de Carlos Lozano, directeur de l'hebdomadaire communiste Voz, qui a été souvent un intermédiaire pour des contacts avec les FARC. "Le gouvernement tente de fragmenter la guérilla, ce qui ne peut que compliquer à terme une négociation politique", juge-t-il.
Mardi, M. Lozano et l'ancien ministre Alvaro Leyva ont annoncé avoir établi un contact direct avec Alfonso Cano, le nouveau chef des FARC. Depuis la mort de Raul Reyes, numéro deux de la guérilla, tué par l'armée le 1er mars, et le décès du dirigeant historique, Manuel Marulanda, annoncé le 24 mai, tous les contacts avec les FARC avaient été perdus.
Le gouvernement colombien ne croit pas que l'arrivée d'Alfonso Cano à la tête des FARC se traduira par un virage sur le dossier des otages. "Depuis trente ans dans le maquis, Alfonso Cano est un terroriste comme les autres, un "dur", plus dogmatique que beaucoup de ses camarades, note un haut fonctionnaire du ministère de la défense. Il ne va pas fléchir au moment où il doit imposer son autorité à une guérilla en pleine débandade."
M. Lozano, qui a connu Alfonso Cano alors qu'il était étudiant en anthropologie et dirigeant des Jeunesses communistes, dans les années 1970, en convient. "C'est un "dur", tous les chefs guérilleros le sont, dit-il. Mais c'est un intellectuel qui a une vraie formation politique." M. Lozano doute que des otages soient "très prochainement libérés", comme l'affirme Luis Eladio Perez, qui a retrouvé la liberté au mois de mars, après sept ans de captivité aux mains des FARC.
Dimanche, le président vénézuélien, Hugo Chavez, a pris ses distances avec la lutte armée et a demandé aux FARC de libérer immédiatement et sans contrepartie tous les otages. Cette volte-face de M. Chavez annonce-t-elle un revirement des FARC ? "Je crois plutôt que (Hugo) Chavez veut lancer le débat au sein des FARC, non pas pour les diviser mais pour les faire avancer dans le bon sens", estime M. Lozano. Il rappelle que Manuel Marulanda avait lui-même accepté de libérer unilatéralement six otages au premier trimestre de 2008.
Pour Esteban, un déserteur des FARC, la situation sur le terrain militaire, plus que les considérations politiques, pourrait pousser la guérilla à libérer certains otages. "Pour résister à l'offensive de l'armée, la guérilla doit redevenir très mobile, explique-t-il. Or les otages sont un boulet, qui oblige à mobiliser des dizaines de combattants pour assurer leur entretien et leur sécurité." A son avis, les otages civils ne seront pas forcément les premiers libérés. "En libérant des militaires, la guérilla ferait savoir qu'elle n'est pas si affaiblie que le dit l'armée, avance-t-il. Et l'opinion colombienne est plus sensible au drame des soldats détenus dans la jungle depuis dix ans qu'à celui des politiciens comme Ingrid Betancourt."
Les courriels trouvés dans les ordinateurs de Raul Reyes le contredisent. Dans un message du 12 février, Manuel Marulanda évoquait la libération de tous les civils pour négocier ensuite un échange des otages militaires contre les guérilleros emprisonnés.

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