La tournée du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner en Colombie et dans la région a fait naître un "regain d’espoir" pour une future libération des otages dont fait partie Ingrid Betancourt, a estimé vendredi sa soeur Astrid Betancourt.
"J’ai, en ce qui me concerne, un regain d’espoir après la mission de Bernard Kouchner" en Colombie, Equateur et Venezuela, a affirmé Astrid Betancourt, interrogée par l’AFP, soulignant avoir relevé "plusieurs éléments positifs". La visite au président colombien Alvaro Uribe "a permis à la France de clarifier la stratégie à suivre pour la libération" de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage de la guérilla marxiste des Farc depuis plus de six ans, a-t-elle expliqué. Selon elle, cette stratégie "ne peut plus s’articuler sur un gouvernement et un président colombiens qui ont pris des engagements ambigus ou non tenus" concernant la crise des otages. Alors que M. Uribe n’a jamais écarté un sauvetage militaire des otages, "cette visite a aussi été l’occasion de rappeler la mise en garde de la France à la Colombie" contre toute solution armée qui aboutirait à la mort des otages, a-t-elle souligné. Pour Astrid Betancourt, l’entretien entre M. Kouchner et le président vénézuélien Hugo Chavez a "permis de relancer sur des bases concrètes la dynamique de négociation qui avait été interrompue" début mars, après la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, tué dans un raid de l’armée colombienne en territoire équatorien. La guérilla des Farc, en lutte contre les autorités colombiennes depuis 1964, entend échanger 39 otages, dont Ingrid Betancourt, qu’elle considère comme des "prisonniers politiques", contre 500 guérilleros emprisonnés. Selon Astrid Betancourt, M. Chavez reste "incontournable" et "la France qui est médiateur se doit d’utiliser tous les canaux susceptibles d’aboutir à une négociation avec les Farc". M. Kouchner a reconnu vendredi, au retour de sa tournée en Colombie, Venezuela et Equateur, ne pas être "très optimiste" sur les chances d’une libération à court terme d’Ingrid Betancourt, tout en affirmant que son voyage avait été "utile".
"J’ai, en ce qui me concerne, un regain d’espoir après la mission de Bernard Kouchner" en Colombie, Equateur et Venezuela, a affirmé Astrid Betancourt, interrogée par l’AFP, soulignant avoir relevé "plusieurs éléments positifs". La visite au président colombien Alvaro Uribe "a permis à la France de clarifier la stratégie à suivre pour la libération" de la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, otage de la guérilla marxiste des Farc depuis plus de six ans, a-t-elle expliqué. Selon elle, cette stratégie "ne peut plus s’articuler sur un gouvernement et un président colombiens qui ont pris des engagements ambigus ou non tenus" concernant la crise des otages. Alors que M. Uribe n’a jamais écarté un sauvetage militaire des otages, "cette visite a aussi été l’occasion de rappeler la mise en garde de la France à la Colombie" contre toute solution armée qui aboutirait à la mort des otages, a-t-elle souligné. Pour Astrid Betancourt, l’entretien entre M. Kouchner et le président vénézuélien Hugo Chavez a "permis de relancer sur des bases concrètes la dynamique de négociation qui avait été interrompue" début mars, après la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, tué dans un raid de l’armée colombienne en territoire équatorien. La guérilla des Farc, en lutte contre les autorités colombiennes depuis 1964, entend échanger 39 otages, dont Ingrid Betancourt, qu’elle considère comme des "prisonniers politiques", contre 500 guérilleros emprisonnés. Selon Astrid Betancourt, M. Chavez reste "incontournable" et "la France qui est médiateur se doit d’utiliser tous les canaux susceptibles d’aboutir à une négociation avec les Farc". M. Kouchner a reconnu vendredi, au retour de sa tournée en Colombie, Venezuela et Equateur, ne pas être "très optimiste" sur les chances d’une libération à court terme d’Ingrid Betancourt, tout en affirmant que son voyage avait été "utile".
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