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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

8 avril 2008

les FARC rejettent la mission humanitaire française

Les FARC ont rejeté mardi la mission humanitaire française dépêchée en Colombie pour tenter d'entrer en contact avec l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Dans un communiqué daté du 4 avril, soit le lendemain de l'arrivée à Bogota de l'avion français transportant des médecins et diplomates, les FARC jugent que la mission médicale envoyée par la France, l'Espagne et la Suisse n'est "pas recevable encore moins quand elle n'est pas le résultat d'une concertation, mais de la mauvaise foi du (président colombien Alvaro) Uribe envers le gouvernement de l'Elysée".
"Nous ne cédons pas au chantage ni aux campagnes médiatiques", précisent les Forces armées révolutionnaires de Colombie dans ce texte diffusé sur le site Internet de l'Agence bolivarienne de presse (APB).
Le secrétariat des FARC, l'instance dirigeante de la guérilla, appelle à nouveau le gouvernement colombien à créer une zone démilitarisée pour permettre la tenue de pourparlers sur un échange humanitaire, ce que le président Uribe a refusé à plusieurs reprises. "Si au début de l'année le président Uribe avait démilitarisé Pradera et Florida pendant 45 jours, tant Ingrid Betancourt que les militaires et guérilleros prisonniers auraient déjà été libérés, et cela aurait été la victoire de tous", affirme le communiqué.
Les FARC ajoutent que la mort du numéro deux des FARC Raul Reyes, abattu le 1er mars dans un raid de l'armée colombienne en territoire équatorien a "blessé à mort l'espoir d'un échange humanitaire et de paix". "Nous ne sommes en train de demander à personne le statut de réfugié", poursuit le communiqué, dans une allusion aux déclarations de Paris se disant prêt à accueillir les guérilleros sur son territoire.
"Ce que je vois de positif, c'est que la porte des négociations est ouverte", a estimé Astrid Betancourt, la soeur de l'otage franco-colombienne. Interrogée par l'Associated Press, elle a jugé qu'"il est urgent aujourd'hui de rétablir le climat de confiance propice pour les négociations, de sécuriser la vie des otages en demandant la cessation des bombardements sur la zone où se trouvent les campements, et de faire connaître aux FARC le détail des propositions que le gouvernement colombien et la communauté internationale font en échange de la libération d'Ingrid et des autres otages à travers le président (vénézuélien Hugo) Chavez".
"Quoiqu'il arrive, ce qu'ont fait la France, la Suisse et l'Espagne est admirable, et le fait d'y avoir été, c'est quelque chose de très important", a jugé de son côté l'ex-époux d'Ingrid Betancourt, interrogé sur France-Info.
"Maintenant nous savons où nous en sommes", a-t-il noté. "Il faut réussir à convaincre le président Uribe de faire pendant 45 jours une zone de rencontre avec les FARC dans ces deux petites municipalités" de Pradera et Florida. "Il faut que la communauté internationale fasse comprendre au président Uribe que ça ne sera pas une pantalonnade pour lui, mais que, justement, (...) il permettra la libération d'Ingrid et de tous les otages, et le monde entier lui en sera reconnaissant".
Hervé Marro du Comité de soutien à Ingrid Betancourt a dénoncé l'attitude des FARC, qui "font preuve d'un grand mépris de la vie et de la liberté". "On sait qu'Uribe a des responsabilités là-dessus, on n'en doute pas. Mais on ne doute pas non plus de la responsabilité des FARC", a-t-il déclaré à l'Associated Press.
Dans la lignée de la "marche blanche" organisée dimanche à Paris et dans plusieurs ville de France, "nous invitons les citoyens à mener une nouvelle action, en disposant aux balcons et aux fenêtres dans le monde entier un drapeau ou un drap blanc portant l'inscription 'Libérez Ingrid et les otages tout de suite'", a-t-il ajouté. "On n'en peut plus. On a la rage d'en finir et de retrouver Ingrid vivante".
A Paris, la présidence de la République, sollicitée par l'Associated Press, ne souhaitait pas faire de commentaire dans l'immédiat. Le 1er avril, Nicolas Sarkozy avait enregistré un message radio-télévisé à l'attention du chef des FARC Manuel Marulanda, lui demandant de relâcher Ingrid Betancourt "en danger de mort imminente".
Lundi, un ex-otage des FARC libéré il y a peu, Luis Eladio Perez, avait expliqué qu'Ingrid Betancourt était malade, mais pas proche de la mort, selon lui. Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait aussi dit croire le même jour qu'elle se porte "mieux qu'on ne l'avait dit".
Mardi, un tribunal de Medellin a condamné à 40 ans de prison neuf responsables des FARC, dont le chef de la guérilla Manuel Marulanda, jugés par contumace pour meurtres et enlèvements après la mort de dix otages, dont un gouverneur et un ancien ministre, tués lors d'une opération manquée de sauvetage de l'armée colombienne en 2003

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