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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

13 avril 2008

Les Colombiens s'inquiètent pour Ingrid Betancourt

Quel est exactement l'état de santé de l'otage franco-colombienne ? Les versions divergent selon les jours et les interlocuteurs. A Bogotá, après des années d'indifférence, les manifestants commencent à la considérer avec admiration.
«DEPUIS la mort le 1er mars de Raoul Reyes, le numéro deux de l'organisation, les Farc ont coupé tout lien avec le monde extérieur », explique un journaliste colombien, qui a eu de récents contacts avec la guérilla. Fini les liaisons Internet, radio, satellitaires. Les rebelles s'envoient des messages par des porteurs qui sillonnent la jungle à pied.
Ce serait l'une des raisons du silence qu'ils observent à propos de la mission humanitaire envoyée par Paris pour obtenir la libération d'Ingrid Betancourt. Mais ce n'est pas la seule. « Leurs positions et celles du gouvernement colombien sont tellement éloignées qu'on ne voit pas comment un accord pourrait être trouvé sur le sort de l'otage franco-colombienne », ajoute ce bon connaisseur de la rébellion.Ici, à Bogotá, la présence du Fokker 50 français, stationné depuis presque une semaine sur la base militaire de la capitale colombienne, est observé avec beaucoup de circonspection. « La mission n'est pas bloquée, elle est congelée », ironise un journal local. Pour beaucoup de Colombiens, la libération d'Ingrid Betancourt ne pourra se faire que dans le cadre d'un accord global de paix avec les Farc. Accord auquel le gouvernement colombien est radicalement opposé. « Si elle n'est pas en danger de mort, sa détention peut durer indéfiniment. Mais si elle est très malade, les Farc ne prendront pas le risque de la laisser mourir et préféreront alors la relâcher », prévoit un analyste de la guérilla. D'où la question brûlante : quel est vraiment l'état de santé d'Ingrid Betancourt ? Sûrement atteinte de paludisme Est-elle au plus mal, comme lŽaffirment ses proches ? Ou peut-on avoir « le sentiment qu'elle se porte mieux qu'on ne l'avait dit », comme l'a déclaré Bernard Kouchner hier matin à Paris ? Ici, faute d'un examen médical fiable, on se limite à émettre des hypothèses. Le paludisme, elle l'a sûrement : tout le monde l'attrape lors d'un séjour dans la jungle. Et cette maladie affaiblit le foie. Une hépatite B, ce n'est pas confirmé, mais ses symptômes sont proches de ceux du paludisme. Une chose est sûre : les Farc disposent de postes de santé suffisamment bien équipés pour traiter le paludisme.Contrairement au début de sa détention, où les Colombiens ne se reconnaissaient guère dans son combat, le sort d'Ingrid commence ici à susciter de la compassion et de la sympathie. Dans la marche de vendredi dernier à Bogotá, des manifestants arboraient des portraits de la Franco-Colombienne. « Avant, on la considérait comme une fille à papa s'étant jetée dans la gueule du loup, juge un journaliste. Maintenant, on admire son courage et sa force de caractère. »

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