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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

2 avril 2008

Ingrid Betancourt, entre rumeurs et silence des Farc

Nicolas Sarkozy adresse un nouvel appel aux Farc. Une «mission humanitaire» est envoyée sur place pour prendre contact avec la guérilla colombienne. Ingrid Betancourt serait en très mauvaise santé selon des témoignages difficiles à vérifier.

«En tuant Raùl [Reyes, le numéro 2 des Farc abattu par les militaires colombiens il y a un mois dans la jungle équatorienne, ndlr], ils ont gravement blessé l’accord humanitaire et la paix.» Ces propos de Manuel Marulanda, chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), ont été rapportés lundi par Iván Márquez, l’un des sept membres de la direction du mouvement de guérilla, dans l’une de ses chroniques publiée par l’Agence bolivarienne de presse, proche des guérilleros. Les Farc évoquent également l’annulation des «rencontres avec la délégation française pour explorer la libération d’Ingrid [Betancourt]».
Mystérieux témoins. Raùl Reyes était l’un des principaux contacts de l’émissaire et ancien consul de France Noël Saez, qui l’avait rencontré à plusieurs reprises… sans jamais rien obtenir. Au Venezuela, le président Hugo Chávez, qui mène une médiation non officielle auprès de la guérilla marxiste, a lui-même reconnu la semaine dernière «avoir perdu les contacts» depuis l’assassinat de Reyes.
Les nouvelles déclarations de la guérilla interviennent alors que les rumeurs les plus invérifiables se répandent quant au sort de la Franco-Colombienne détenue depuis maintenant plus de six ans dans la jungle.
On l’a ainsi donnée pour morte dans un hôpital proche du lieu de son enlèvement, puis gravement malade dans la jungle du Guaviare, département où les Farc ont remis six otages à des émissaires vénézuéliens en début d’année.
De mystérieux témoins, cités par différentes sources religieuses, mais que personne n’a pu identifier, racontent la même scène à des dates et des lieux différents. Certains lui auraient «touché la main» , d’autres l’auraient vue dans un dispensaire ou une ferme, ou encore un campement des Farc fin février, ou la semaine dernière… Un médecin a même dû démentir qu’il avait soigné l’otage puis qu’il avait été contraint de fuir la région après avoir reçu des menaces des Farc. Bref, aucun témoignage totalement digne de foi à l’heure actuelle.
Bredouilles. Hier, le président colombien Álvaro Uribe affirmait quant à lui que ses services secrets avaient ratissé la région du Guaviare à la recherche d’informations fiables mais qu’ils étaient revenus bredouilles. Uribe a annoncé dans la foulée la suspension des opérations menées par l’armée dans le sud-est de la Colombie et l’envoi d’une mission humanitaire pour retrouver l’otage. Rendant publique une conversation téléphonique avec son homologue français, Álvaro Uribe a précisé que cette mission «serait accompagnée par le Comité international de la Croix-Rouge» (CICR). Tous les récits concordent en effet pour décrire Ingrid Betancourt comme très affaiblie, découragée, le teint jaune, «sans envie de vivre», victime d’une attaque de paludisme ou affectée par une hépatite B (qui peut dégénérer en cirrhose, voire en cancer du foie).
Juan Carlos Lecompte, son époux, se refuse pour sa part à donner «beaucoup de crédibilité» aux dernières rumeurs qui ont pourtant provoqué la mobilisation des gouvernements colombiens et français.
Hier, le président français Nicolas Sarkozy est ainsi publiquement intervenu pour la seconde fois depuis le 6 décembre dernier en faveur de la libération d’Ingrid Betancourt. Dans un message radiotélévisé, le chef de l’Etat s’adresse directement à Manuel Marulanda, estimant qu’«Ingrid est en danger de mort». «Vous qui dirigez les Farc, vous avez maintenant un rendez-vous avec l’Histoire. Ne le manquez pas. Libérez Ingrid Betancourt et ceux des otages qui sont le plus affaiblis» , a lancé Nicolas Sarkozy avant de rappeler la disponibilité des autorités françaises pour organiser une mission humanitaire en Colombie.
«Réfugiés politiques». Quelques heures auparavant, le Premier ministre François Fillon avait réaffirmé que la France acceptait d’accorder le «statut de réfugiés politiques» à des membres des Farc en échange de la libération de Betancourt. La guérilla marxiste demande pour sa part la libération de 500 de ses membres emprisonnés contre celle des 39 otages dits «politiques» dont fait partie Ingrid Betancourt.

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