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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

3 avril 2008

Envoi d'une mission humanitaire : Sarkozy est "ingénu

L'agence de presse colombienne ANNCOL, proche des Farc, déplore "que le président Sarkozy soit aussi ingénu et que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) accompagne cette aventure dangereuse". La mission humanitaire est arrivée en Colombie, sans accord préalable avec la guérilla.
Ingrid Betancourt (Sipa) L'agence de presse colombienne ANNCOL, proche des Farc, a qualifié jeudi 3 avril "d'ingénu" le président français Nicolas Sarkozy, en commentant sa décision d'envoyer une mission humanitaire pour secourir l'otage Ingrid Betancourt sans accord préalable avec la guérilla. "Il faut déplorer que le président Sarkozy soit aussi ingénu et que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) accompagne cette aventure dangereuse", soutient ANNCOL."Où iront les délégués ?"L'agence souligne "que le souvenir, que ce fut l'appel (téléphonique) de membres du gouvernement français (....) qui a permis de localiser le camp de Raul Reyes (le numéro deux de la guérilla) et de de le bombarder, est encore très frais".Raul Reyes est mort le 1er mars dans une attaque de l'armée colombienne contre le campement de la guérilla établi en Equateur. La sénatrice colombienne Piedad Cordoba avait laissé entendre le 19 mars que le camp des Farc avait été localisé grâce à un appel d'un émissaire français, ce que l'ambassade de France a catégoriquement démenti par la suite à Bogota."Nous ne savons pas si les Farc ont connaissance de la mission", indique l'agence soulignant que dès qu'ils en auront connaissance, les chefs rebelles "avanceront avec des pieds de plomb"."Nous ne devons pas oublier que la France est un pays capitaliste, que son président est de droite (......) et que nous ne savons pas quelles sont les limites de la sincérité de Sarkozy", poursuit ANNCOL.L'agence affirme également que "les coordonnées (permettant de localiser Ingrid Betancourt) ne sont pas parvenues" aux délégués de la mission française."Où iront les délégués du président français et les volontaires du Comité de la Croix-Rouge internationale (CICR)?, Qui leur donnera les coordonnées?, Qui les recevra?", s'interroge ironiquement ANNCOL.La mission française a été lancée au lendemain d'un nouvel appel solennel de Nicolas Sarkozy pour que la guérilla marxiste libère l'otage franco-colombienne que le chef de l'Etat a décrite comme en "danger de mort imminente".La mission humanitaire est arrivéeJeudi, l'avion de la mission humanitaire lancée par la France pour tenter de venir en aide à Ingrid Betancourt est arrivé en Colombie, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP. Interrogée sur la possibilité pour cette mission d'entrer en contact avec Ingrid Betancourt, cette source a répondu: "nous n'avons pas de réponse des Farc", les Forces armées révolutionnaires de Colombie (guérilla marxiste) qui la détiennent en otage depuis plus de six ans.L'avion, un Falcon 50, avait fait escale un peu plus tôt à Fort-de-France. De quatre à cinq personnes en étaient descendues alors que l'appareil était ravitaillé en carburant.TractationsL'envoi de cet avion médicalisé est l'aboutissement de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines de tractations intenses, alors que plusieurs témoignages ont fait état d'une aggravation de l'état de santé d'Ingrid Betancourt.L'état de santé de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, otage des Farc, est très grave, a confirmé, mercredi 3 avril, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba. "Ingrid est dans un état grave", a-t-elle indiqué à des journalistes, en sortant du Congrès."L'ambassade de France a demandé une intervention", a précisé la sénatrice, qui négocie avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) en faveur d'un échange entre otages de la guérilla et guérilleros emprisonnés.Selon la sénatrice, l'ambassade de France "est très préocuppée" par la santé de l'ex-candidate à l'élection présidentielle.SecretL'ancien mari d'Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye a estimé jeudi que la mission humanitaire devait se poursuivre "dans le secret"."Tout cela a été fait dans le plus grand secret, il faut que cela continue, parce que c'est la meilleure solution pour approcher les Farc", a estimé l'ex-mari de l'otage franco-colombienne sur BFMTV et RMC-Info."Le premier objectif de cette mission, c'est de réussir à approcher Ingrid et de la soigner. (...) Par la suite, on espère que les émissaires pourront avoir la possibilité de discuter avec les Farc et envisager la sortie d'Ingrid de la jungle", a-t-il expliqué."Se trouvent à bord de l'avion véritablement les professionnels, les meilleurs (...) que ce soit au niveau médical ou que ce soit les gens capables de discuter avec les Farc", a jugé Fabrice Delloye.Risques"Je suis admiratif de ces gens qui vont prendre des risques considérables, et qui sont présents pour nous aider", a-t-il salué, rappelant que Le Guaviare, la région où se trouverait Ingrid Betancourt et où l'avion de la mission doit atterrir, "fait partie des zones de guerre en Colombie", avec des "paramilitaires", "des mines", "des risques de bombardement", où les moyens de déplacements se font par "les fleuves". "S'enfoncer dans la jungle dans cette région, c'est extrêmement périlleux", a-t-il souligné."C'est dans cette zone que se trouverait Ingrid, mais elle pourrait être dans des zones adjacentes", a-t-il précisé. Il y avait selon lui, "une accumulation de témoignages prouvant qu'elle a été vue dans ces zones, qu'elle aurait été soignée dans des dispensaires qui sont dans la zone de San José de Guaviare", une zone aussi "que les Farc connaissent extrêmement bien" et "où ont été libérés les otages en janvier et février".

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