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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

31 mars 2008

Les villageois qui ont vu Ingrid Betancourt

Des informations très alarmantes sur l'état de santé de l'otage franco-colombienne circulent dans la presse. Elle aurait été soignée fin février au dispensaire d'El Capricho, un petit village du Guaviare, au sud du pays.
Les rares personnes à avoir vu Ingrid Betancourt à El Capricho auraient sans doute préféré être aveugles et muettes. En butte à la fois aux menaces des FARC et aux questions pressantes de l'armée, elles ont dû s'exiler à San José del Guaviare [à 400 km au sud de Bogota], ville située à une heure et demie de leur village. El Tiempo a eu accès au témoignage d'une personne qui a aidé l'un de ses amis à fuir après que celui-ci avait eu la malchance d'assister au passage fantasmagorique de l'ancienne candidate à la présidence de la République colombienne. Ingrid Betancourt flottait dans un imperméable vert trop grand pour elle, qui la couvrait des pieds à la tête. Elle avait beau être très amaigrie, avoir le teint jaunâtre, il était impossible de ne pas la reconnaître après l'avoir vue tant de fois à la télévision. "C'est Ingrid", s'est dit en lui-même ce témoin involontaire, tout en gardant le silence, comme les gens ont appris à le faire dans les villages du Guaviare depuis que la guerre a commencé à leur apporter leur lot de blessés, modestes paysans ou chefs de la guérilla. Comme il l'a avoué ensuite à son ami de San José, cet homme a eu du mal à contenir son angoisse quand il l'a vue parcourir l'étroit couloir du dispensaire flanquée de deux guérilleros des FARC qui la soutenaient pour éviter qu'elle ne s'évanouisse. Ingrid se taisait elle aussi. "Presque à bout de souffle", elle obéissait aux instructions du personnel médical. Elle a fait oui de la tête lorsqu'on lui a demandé si elle avait mal au ventre. Elle est ainsi restée deux heures allongée sur un brancard, où on lui a fait plusieurs piqûres. Pendant ce temps, trois guérilleros étaient postés devant le centre de soins. D'après le témoin en fuite, le médecin a demandé aux guérilleros que la patiente soit transférée immédiatement à l'hôpital de San José del Guaviare. Ils ont refusé : tout ce qu'ils voulaient, c'est que l'état de la patiente soit stabilisé afin de pouvoir l'emmener dans un endroit où ils s'occupaient eux-mêmes des malades. Selon ceux qui ont eu accès au dossier médical, le pronostic était réservé. Outre son hépatite B, Ingrid souffrirait de leishmaniose et de paludisme. Le 21 février, une fois la patiente réhydratée, les guérilleros ont repris le chemin de la forêt. La tension est alors montée : qu'allait-elle devenir ? A La Carpa, un autre village des environs de San José, des rumeurs ont commencé à circuler, selon lesquelles Ingrid Betancourt aurait été vue très mal en point. L'inquiétude a atteint son comble dans ces villages quand l'armée est arrivée pour interroger tout le monde sur ce qu'à peine quelques-uns avaient vu. Aujourd'hui, El Capricho est militarisé, et une plainte a été déposée auprès de la direction des services de santé du chef-lieu du département [San José del Guaviare] pour "infraction au code de déontologie" en raison de la présence d'hommes armés. Le 17 mars, on apprenait que le médecin démissionnait et que l'infirmière auxiliaire et l'ambulancier demandaient leur mutation. Lorsque le médiateur Vólmar Pérez a déclaré [le jeudi 27 mars] à tout le pays [à la radio] qu'à la lumière de plusieurs témoignages concordants il pouvait affirmer qu'Ingrid était "très gravement malade", cela faisait déjà longtemps que le Guaviare était sur des charbons ardents. [Ce même 27 mars, le gouvernement colombien proposait aux FARC de libérer un nombre important de guérilleros en échange de la libération d'Ingrid Betancourt.]

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