http://www.agirpouringrid.com/

Nouveau blog
http://agiravecingrid-aquitaine.blogspot.com/

Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

31 mars 2008

Interview d'Hervé Marro

Interview d'Hervé Marro par Sélim Batikhy(le lundi 31 mars 2008).

Y a-t-il eu ce week-end, une accélération des tractations pour la libération d'Ingrid Betancourt ? La présence d'un avion médicalisé français, affecté au rapatriement de l'otage en est-elle le signe ?

- Le terme exact est intensification. On peut parler de dernière ligne droite, de dernière tractation. Non pas parce que nous allons abandonner Ingrid à son sort, car nous serons toujours derrière elle (avec toute la conviction qui caractérise notre engagement en faveur de sa libération), mais avant tout parce qu'aujourd'hui tout est lié à son état de santé. Malheureusement, les dernières informations dont nous disposons, donnent à croire qu'Ingrid Betancourt est à l'article de la mort. La France se comporte comme elle se doit. Elle est exemplaire dans ses démarches. Nous espérons désormais que les Farc auront une attitude toute aussi exemplaire. Toutes les parties doivent jouer leur rôle. La mort d'Ingrid, si elle devait survenir, serait dramatique et il faudrait forcément en cibler les coupables.

Etes-vous, justement, satisfait de l'implication du gouvernement français dans ce dossier ? Quelles avancées conséquentes sont à mettre à son crédit ?

- Très honnêtement, l'engagement de l'Etat français dans ce dossier correspond à l'élection de Nicolas Sarkozy. Avant cela, nous étions dans une espèce de compassion molle. Toutes les avancées ne sont pas à mettre au crédit de l'Etat français, mais il faut admettre que la cellule diplomatique joue un rôle fondamental dans le processus de libération. Les rapports que nous entretenons avec l'Etat sont des rapports coordonnés. Nous prenons garde à ne pas dire n'importe quoi, à observer une certaine discrétion, à collaborer dans une logique pertinente, car nos efforts conjoints visent un seul et même objectif: la libération d'Ingrid Betancourt. Il n'y a aucune volonté de notre part de marcher sur les plates bandes des négociateurs. En tant que comité de soutien, nous (Agirpouringrid) caractérisons la mobilisation citoyenne. Or l'Elysée a besoin de cette mobilisation citoyenne pour justifier son action.

Les déclarations des autorités colombiennes sur la santé "extrêmement fragile" d'Ingrid Betancourt font craindre à Fabrice Delloye que sont ex-épouse ne soit déjà morte. Pensez-vous que le gouvernement colombien puisse cacher des informations ?

- Le gouvernement colombien a déjà dissimulé des informations par le passé. Il n'est donc pas à exclure qu'il le fasse à nouveau. Le gouvernement colombien dispose d'informations, mais ne les partage pas avec la France. Il s'agit d'une attitude pour le moins surprenante, et je pèse mes mots. Ce que nous savons, c'est qu'Ingrid a besoin de notre soutien et la journée de mobilisation de dimanche 6 avril à Paris (place de l'Opéra) et dans de nombreuses villes de France (Bordeaux, Toulouse, Marseille, Montpellier, Avignon...) est très importante dans cette optique. Il est nécessaire que les Colombiens et les Farc voient que des gens s'unissent derrière Ingrid pour une manifestation que l'on espère être la dernière, dans une démarche positive. Nous ne voulons pas d'une marche de deuil.

Aucun commentaire: