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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

1 février 2008

Humiliation et torture

Les otages des guérilleros des Farc, notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains, sont soumis à de dures humiliations de la part de leurs geôliers, révèle le sous-officier de police et ex-otage John Frank Pinchao Blanco.
Dans son livre "Ma fuite vers la liberté", à paraître prochainement, le sous-officier de police, évadé d'un camp de prisonniers de la guérilla marxiste en mai 2007 après 8 ans de détention, raconte la vie quotidienne des détenus, leurs souffrances, et leur errance permanente d'un camp à l'autre.
L'auteur rapporte une évasion ratée de Betancourt en compagnie de l'ex-congressiste Luis Eliado Perez qui s'est soldée par un échec au bout de 5 jours. "C'est à ce moment qu'ils (les guérilleros) ont enchaîné de force pour la première fois Ingrid qui se débattait", écrit-il.
Puis, les représailles ont commencé contre l'ancienne candidate des Verts à la présidence colombienne, capturée en février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie(Farc).
"Quand Ingrid demandait à aller aux toilettes la nuit, les gardes faisaient les sourds et la faisaient attendre. Ou encore ils éteignaient la lanterne et la conduisaient dans le noir aux toilettes".
Une nuit, se souvient Pinchao, "nous avons été tous réveillés par un cri de douleur. Ingrid était tombée sur un morceau de bois en forme de fourche qui lui est entré dans la cheville, causant une blessure assez profonde".
Sa récupération a duré longtemps, poursuit-il, car bien que marchant avec difficulté et lentement, la blessure finissait toujours par s'ouvrir".
Le policier qui était dans son groupe de prisonnier en décembre 2006, souligne qu'elle se disputait avec des guérilleros qui l'observaient pendant qu'elle était aux toilettes ou lorsqu'elle se baignait.
Particulièrement soupçonneux à son égard compte tenu de ses multiples tentatives ratées d'évasion, ils lui interdisaient régulièrement de parler avec les autres prisonniers notamment avec les Américains à qui elle s'adressait en anglais.
Ces derniers, trois civils recrutés comme sous-traitants par la département américain de la Défense, et dont l'avion s'était écrasé dans une région de la jungle colombienne contrôlée par les Farc, ont été enlevés en février 2003.
Les Américains nous ont indiqué, écrit le sous-officier, que leur avion en mauvais état était tombé en panne et avait du effectuer un atterrisage d'urgence.
Les guérilleros, dit-il, ont confisqué leurs habits car ils craignaient que ces derniers "soient équipés de dispositifs électroniques pour les localiser et les ont fait marcher nus dans la jungle".
"Puis ils leur ont donné des bottes de caoutchouc, mais comme elles étaient trop petites, ils ont coupé le talon ou le bout de la botte les laissant avec les doigts de pieds à l'extérieur, provoquant de sérieuses blessures".
Le sous-officier ne dissimule pas son admiration pour Ingrid Betancourt qui se comportait comme une rebelle avec les guérilleros mais était aussi à l'écoute de ses compagnons d'infortune.
Infirmière avec Luis Eliado Perez, elle a consacré des jours entiers avec le député malade à tenter de le réanimer puis de le soigner, mais elle passait aussi un temps précieux pour apprendre le français aux otages ou à leur enseigner la natation.
Ingrid faisait aussi part de ses rêves lors de ses conversations avec ses co-détenus. Elle voulait devenir présidente pour mettre fin à la corruption, accorder une éducation gratuite aux enfants de Colombie, créer une ville comme Brasilia pour les millions de personnes déplacées et construire un métro à Bogota.
"Ingrid a été ma lumière, mon chemin, mon guide dans les moments où j'étais dans l'obscurité", conclut le policier Pinchao.

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