La chronologie du conflit
1963-1964 : constitution des principaux groupes de guérilla.
1982 : le président Belisario Betancur décrète une amnistie générale afin de réintégrer la guérilla dans la vie politique. Les rebelles refusent, mais suspendent les actions armées.
1985 : reprise de la lutte armée.
juillet 1987 : le président Virgilio Barco légalise les groupes paramilitaires.
novembre 1998 : remise aux Farc d’une zone démilitarisée de 42 000 km2, pour l’ouverture de négociations le 7 janvier 1999.
25 janvier : suspension des négociations, la guérilla accuse Bogota de ne pas assez lutter contre les paramilitaires.
20 février 2002 : rupture par le pouvoir après le détournement d’un avion de la compagnie colombienne.
Le 21, l’armée est autorisée à reprendre la zone démilitarisée.
Le 23, prise en otage d’Ingrid Betancourt.
novembre 2003 : début du processus de démobilisation des paramilitaires.
Les principaux acteurs
Autodéfenses unies de Colombie (AUC), principal groupe paramilitaire, né en 1997 de la fusion de multiples organisations du pays. Les premiers groupes de défense sont apparus dans les années 1950, mais c’est dans les années 1980 que le phénomène se développe pour donner naissance à de véritables armées privées. En 1997, la fusion permet de fédérer différents mouvements, avec un budget de 300 millions de dollars en 2003, provenant à 70 % du trafic de drogue. Les AUC se sont démobilisées entre 2003 et 2006.
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), fondées en 1964 par Manuel Marulanda (mort cette année), sont le principal mouvement de guérilla mais ne compteraient plus que 9 000 hommes en armes, contre 17 000 il y a quelques années.
14 juin 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire