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Merci aux membres du comité Arnaud, Hervé, Camille ,Sophie, Fanny, Christophe, ma grande amie Laurence et Marion (et tous les autres membres d'Agir Pour Ingrid).

Un gros merci à mes collègues d'Arcachon.
Ma très patiente et sensible directrice Sabine, mes adorables collègues Audrey et Sandra et ma petite Soeur Christelle et à l'ensemble du personnel du SIBA ainsi qu'aux élus du Bassin d'Arcachon et de Gironde.

Et aussi merci de vous avoir croisé vos chemins (spirituellement) Fabrice, Mélanie et Lorenzo et mon plus profond respect à vous Ingrid Betancourt. Nous devons continuer, vivre c’est s’engager

Encore un grand merci pour Sabine, Christelle et laurence, sans ma "maman", ma "petite soeur" et ma "jumelle" je n'aurais pas pu faire cela, vous m'avez donner un équilibre et vous m'avez rattraper quand j'ai perdu le cap, sans vous je n'aurais pas pu me relever aussi rapidement, ce comité m'a permis de faire de très belle rencontre de voir de belle personne.

Dans chacune de vous je retrouve de la dignité, du courage et la determination, les valeurs d'une certaine personne...

Merci Sabine, j'attends tes récits...
Merci Christelle, je reçois ta gentillesse...
Merci Laurence, je t'attends...

bonne route à tous, ce fut un beau moment...

Mais nous avons un nouveau combat

15 avril 2008

Prochaine sortie du livre de John Frank Pinchao en France

Article du 14/10/2007


Après des jours d'errance dans la jungle colombienne, John Frank Pinchao s'est retrouvé, mercredi soir, dans le bureau du président Uribe, pour lui expliquer les conditions de sa captivité.
Un policier détenu par la guérilla des Farc pendant neuf ans a dit avoir été détenu jusqu'au mois dernier en compagnie de la Franco-Colombienne.
LES YEUX brillants, incrédule et ému dans son uniforme trop grand, John Frank Pinchao revient d'un autre monde, celui des otages de la guérilla colombienne, où le temps s'étire à l'infini sous la lumière verte des épaisses forêts tropicales. Le sous-officier de police, âgé de 33 ans, a recouvré la liberté après huit ans et demi de captivité. Le 28 avril, il s'est évadé d'un campement clandestin des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Après douze jours d'errance dans les jungles de l'Est colombien, l'homme a été recueilli par une tribu indienne. Cinq jours plus tard, les Indiens le conduisaient à un commando de la police antinarcotique. Mercredi soir, son épopée a pris fin à Bogotá, dans les salons du palais présidentiel. John Frank Pinchao a pu faire la connaissance de son fils de 8 ans, né quelques mois après son enlèvement.Du monde des otages, l'homme rapporte des nouvelles inespérées. D'abord, il témoigne que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt est vivante. Lors d'une courte conférence de presse, le sous-officier a affirmé avoir été détenu en même temps que l'ex-candidate à la présidentielle colombienne, jusqu'à son évasion, le 28 avril. Plus tard, il a révélé à l'AFP qu'Ingrid Betancourt avait effectué cinq tentatives d'évasion, avant d'être à chaque fois rattrapée par les guérilleros des Farc. « Ingrid a été durement punie pour ces tentatives d'évasion », a-t-il poursuivi, précisant que les rebelles lui avaient infligé des privations de nourriture et de radio, et qu'elle dormait, comme les hommes, attachée par une chaîne autour du cou. À la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio, avec qui il a discuté quelques instants, il a précisé avoir vécu « deux ans et neuf mois dans le même campement » que l'otage franco-colombienne. Il a ajouté qu'Ingrid avait souffert « d'une hépatite, il y a deux ans, mais qu'elle était à présent en bonne santé ».Le policier a évoqué d'autres otages croisés lors de ses années de détention, des policiers, des militaires, des ex-parlementaires, ainsi que trois Américains enlevés lors du crash de leur avion d'espionnage en 2003. John Frank Pinchao a aussi parlé d'une rencontre avec Clara Rojas, la directrice de campagne et amie d'Ingrid Betancourt. L'ex-otage confirme ce qui n'est plus un secret : Clara Rojas a eu un enfant en captivité, fruit d'une relation avec un guérillero. « Elle a eu un fils, qui doit avoir aujourd'hui 3 ans environ. Je sais juste qu'il s'appelle Emmanuel », a-t-il dit.
Malnutrition chronique
Outre plusieurs centaines de civils enlevés contre rançon, les Farc détiennent depuis plusieurs années 56 otages politiques ou militaires. La guérilla marxiste espère troquer leur liberté contre celle de plusieurs centaines de ses combattants emprisonnés. Mais cet « échange humanitaire » reste introuvable, malgré les bons offices de la France, de la Suisse et de l'Espagne, qui tentent de rapprocher les parties Pinchao semble en bonne santé, malgré une malnutrition chronique et une longue détention. L'homme avait été fait prisonnier par les Farc le 1er novembre 1998, lors de l'attaque de la ville de Mitu, l'un des plus sanglants assauts de la guérilla colombienne contre un poste de police. Une chaîne et un cadenas dans les mains, il a évoqué les dures conditions de captivité : « On nous enchaînait de 6 heures du soir à 6 heures du matin, et parfois même 24 heures sur 24. » Il n'a pas souhaité donner de précisions sur sa fuite, « afin de ne pas mettre en danger » ses compagnons de captivité. Il aurait profité d'une averse pour mettre à exécution un plan concocté de longue date avec, pour toutes provisions, des rations conservées à l'insu de ses ravisseurs. « Dans l'esprit de chaque otage, pas une seconde ne passe sans que l'on pense à la liberté », a-t-il témoigné. Le policier n'a pu retenir ses larmes à l'évocation de ceux qui sont restés prisonniers : « J'espère ne pas leur avoir causé trop de problèmes. » C'est la deuxième fois en quelques mois qu'un otage des Farc s'échappe. Le 31 décembre, Fernando Araujo, un ex-ministre enlevé six ans auparavant, s'était évadé. Quelques semaines plus tard, le président Alvaro Uribe le nommait ministre des Affaires étrangères.Les proches des otages veulent croire au miracle, à l'heure où les tractations pour la libération des otages semblent au point mort. Selon une source proche du dossier, les Farc ont récemment refusé à la France, à la Suisse et à l'Espagne de fournir des preuves de vie des captifs, invoquant des « raisons de sécurité ». La famille d'Ingrid Betancourt n'avait plus de signe de vie d'elle depuis 2003.

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