BUENOS AIRES, 27 avr 2008 (AFP) - Les possibilités de continuer à libérer des otages sont "closes" et le président vénézuélien Hugo Chavez est le seul espoir pour délivrer Ingrid Betancourt, déclare le chef des Farc Ivan Marquez dans une interview publiée dimanche par le quotidien argentin Perfil.
Selon le chef guérillero, après la mort de Raul Reyes, numéro deux des Farc, dans un bombardement de l’armée colombienne sur le territoire équatorien "nos possibilités de continuer à libérer le reste des personnes sont pour l’instant closes". Marquez a affirmé que la mort de Reyes avait été "un coup très dur", expliquant qu’"il s’agissait d’un commandant d’une grande valeur, qui est tombé en cherchant la voie d’une solution politique à la situation des prisonniers de guerre en Colombie". Le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a également tenu à souligner l’attitude "courageuse" de Yolanda Pulecio, la mère de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à l’élection présidentielle enlevée en 2002. "Elle (Yolanda Pulecio) voit en Hugo Chavez le seul espoir et elle a raison, car Chavez s’est impliqué de façon désintéressée pour concrétiser l’échange (de prisonniers)", a ajouté Marquez. L’interview a été réalisée par Patricio Etchegaray, secrétaire général du parti communiste argentin (PCA) "dans les montagnes de Colombie", indique le journal.
Selon le chef guérillero, après la mort de Raul Reyes, numéro deux des Farc, dans un bombardement de l’armée colombienne sur le territoire équatorien "nos possibilités de continuer à libérer le reste des personnes sont pour l’instant closes". Marquez a affirmé que la mort de Reyes avait été "un coup très dur", expliquant qu’"il s’agissait d’un commandant d’une grande valeur, qui est tombé en cherchant la voie d’une solution politique à la situation des prisonniers de guerre en Colombie". Le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a également tenu à souligner l’attitude "courageuse" de Yolanda Pulecio, la mère de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à l’élection présidentielle enlevée en 2002. "Elle (Yolanda Pulecio) voit en Hugo Chavez le seul espoir et elle a raison, car Chavez s’est impliqué de façon désintéressée pour concrétiser l’échange (de prisonniers)", a ajouté Marquez. L’interview a été réalisée par Patricio Etchegaray, secrétaire général du parti communiste argentin (PCA) "dans les montagnes de Colombie", indique le journal.
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