
Selon le chef guérillero, après la mort de Raul Reyes, numéro deux des Farc, dans un bombardement de l’armée colombienne sur le territoire équatorien "nos possibilités de continuer à libérer le reste des personnes sont pour l’instant closes". Marquez a affirmé que la mort de Reyes avait été "un coup très dur", expliquant qu’"il s’agissait d’un commandant d’une grande valeur, qui est tombé en cherchant la voie d’une solution politique à la situation des prisonniers de guerre en Colombie". Le chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) a également tenu à souligner l’attitude "courageuse" de Yolanda Pulecio, la mère de l’otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, ancienne candidate à l’élection présidentielle enlevée en 2002. "Elle (Yolanda Pulecio) voit en Hugo Chavez le seul espoir et elle a raison, car Chavez s’est impliqué de façon désintéressée pour concrétiser l’échange (de prisonniers)", a ajouté Marquez. L’interview a été réalisée par Patricio Etchegaray, secrétaire général du parti communiste argentin (PCA) "dans les montagnes de Colombie", indique le journal.
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