Par Frédéric WARINGUEZ
leJDD.fr
Alors qu'Hugo Chavez a révélé qu'il poursuivait ses efforts pour faire libérer un autre groupe d'otages des Farc dans lequel il espère qu'Ingrid Betancourt pourrait figurer, Bogota tente de faire souffler un vent d'optimisme. Le Haut commissaire colombien pour la paix assure, contrairement aux rumeurs récentes, que la Franco-colombienne n'est pas mourante.
Le général de Gaulle disait que la fin de l'espoir est le commencement de la mort. La Colombie refuse de se résoudre à cette issue dans le cas d'Ingrid Betancourt. Après quelques jours de flottement qui ont suivi le départ de la mission humanitaire dépêchée à Bogota par la France, avec le soutien de la Suisse et de l'Espagne, les autorités colombiennes ont repris l'initiative de la parole. Luis Carlos Restrepo, Haut commissaire pour la paix, affirme ainsi que les rumeurs alarmistes circulant ces dernières semaines à propos de l'état de santé ne sont pas fondées. "Tout semble indiquer qu'elle a des problèmes chroniques au niveau gastro-intestinal et aussi des signes de malnutrition. Certaines indications nous orientent vers un possible paludisme mais il n'y a pas de risque imminent de mort", explique-t-il dans le quotidien El Tiempo.A propos de l'échec de la mission humanitaire envoyée en Colombie par Nicolas Sarkozy et revenue piteuse après un message sans équivoque des Farc évoquant une initiative "pas raisonnable" parce que ne découlant d'aucun accord, Restrepo souligne que pour une telle opération, la concertation est indispensable. Mais il précise que le "canal de communication" avec les Farc existe et "nous espérons qu'il portera ses fruits".Pour l'officiel colombien, il existe des "alternatives". Celles-ci, toutefois, ne passent pas par la zone démilitarisée que réclament les Farc. "Ils veulent nous mettre la pression sur la zone démilitarisée ce qui implique une concession territoriale. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas et nous ne ferons pas ce pas en avant", explique-t-il. Une position inflexible à peine tempérée par quelques paroles d'espoir. Il y a "un chemin à trouver, poursuit ainsi Restrepo. Et ce serait le bon moment pour que les Farc se rangent à la raison".
Le général de Gaulle disait que la fin de l'espoir est le commencement de la mort. La Colombie refuse de se résoudre à cette issue dans le cas d'Ingrid Betancourt. Après quelques jours de flottement qui ont suivi le départ de la mission humanitaire dépêchée à Bogota par la France, avec le soutien de la Suisse et de l'Espagne, les autorités colombiennes ont repris l'initiative de la parole. Luis Carlos Restrepo, Haut commissaire pour la paix, affirme ainsi que les rumeurs alarmistes circulant ces dernières semaines à propos de l'état de santé ne sont pas fondées. "Tout semble indiquer qu'elle a des problèmes chroniques au niveau gastro-intestinal et aussi des signes de malnutrition. Certaines indications nous orientent vers un possible paludisme mais il n'y a pas de risque imminent de mort", explique-t-il dans le quotidien El Tiempo.A propos de l'échec de la mission humanitaire envoyée en Colombie par Nicolas Sarkozy et revenue piteuse après un message sans équivoque des Farc évoquant une initiative "pas raisonnable" parce que ne découlant d'aucun accord, Restrepo souligne que pour une telle opération, la concertation est indispensable. Mais il précise que le "canal de communication" avec les Farc existe et "nous espérons qu'il portera ses fruits".Pour l'officiel colombien, il existe des "alternatives". Celles-ci, toutefois, ne passent pas par la zone démilitarisée que réclament les Farc. "Ils veulent nous mettre la pression sur la zone démilitarisée ce qui implique une concession territoriale. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas et nous ne ferons pas ce pas en avant", explique-t-il. Une position inflexible à peine tempérée par quelques paroles d'espoir. Il y a "un chemin à trouver, poursuit ainsi Restrepo. Et ce serait le bon moment pour que les Farc se rangent à la raison".
Chavez toujours dans le coup
Ce chemin auquel Restrepo fait allusion passe peut-être par Caracas. Hugo Chavez, qui avait indiqué il y a quelques semaines, qu'il devait rester discret sur ses agissements, n'a pas pu s'empêcher de révéler que des négociations se poursuivaient pour la libération d'un troisième groupe d'otages. "Nous y travaillons et nous souhaitons que dans ce troisième groupe puisse être incluse Ingrid Betancourt", a dit le leader vénézuélien samedi à Caracas. Déterminé, Chavez a estimé que Manuel Marulanda, le leader des Farc, depuis le fond de sa jungle, était déconnecté de la réalité de l'Amérique latine où, désormais, la gauche pouvait accéder au pouvoir électoralement. "Cherchons le chemin de la paix", a-t-il poursuivi après avoir répété que des otages civils ne pouvaient être considérés par les Farc comme des "prisonniers de guerre".Hugo Chavez redevenu incontournable pour la libération d'Ingrid Betancourt? Luis Carlos Restrepo semble l'admettre, qui assure que le président du Venezuela et Alvaro Uribe, son homologue colombien, ont un dialogue régulier. "Les choses fonctionnent bien quand Uribe et Chavez se parlent directement. Ils sont francs dans leurs conversations et je crois que les relations binationales leurs conviennent bien. Le président Chavez est un homme d'Etat intelligent et il sait que la dynamique de confrontation dans laquelle il était entré ne conduirait pas au résultat souhaité". La Colombie qui souhaite en tout cas ne heurter personne et qui entend privilégier le dialogue avec toutes les parties concernées. Ainsi, en attendant, peut-être, le déplacement annoncé de Bernard Kouchner à Bogota, Restrepo n'exclut pas de se rendre en France lui même afin que la communication soit maintenue "entre les deux gouvernements" pour agir de façon "coordonnée".
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