Pour la seconde fois en deux mois, la guérilla, qui détient toujours Ingrid Betancourt, a libéré unilatéralement des prisonniers. Désormais, elle exigera des contreparties.
Cette fois-ci, les hélicoptères n'ont effrayé personne. Les quatre otages n'ont pas eu à courir, malmenés par les guérilleros, pour fuir une offensive militaire : ils sont apparus sur la clairière, au milieu de la jungle colombienne du bassin de l'Orénoque, pour monter à bord des appareils de la Croix-Rouge.
Gloria Polanco, Luis Eladio Pérez, Orlando Beltran et Jorge Gechem ont ainsi retrouvé la liberté hier, peu avant midi (heure locale), après plus de six ans de captivité. « Ils sont libres, ils sont en état de voyager », pouvait annoncer peu après, à Bogota, la déléguée du CICR en Colombie.
Plus de libération sans zone démilitarisée
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) les ont relâchés en « reconnaissance des efforts persistants » du président vénézuélien Hugo Chavez. Le dirigeant socialiste, que la Colombie accuse de vouloir donner une bouffée d'oxygène politique à une guérilla affaiblie, maintient des contacts avec les ravisseurs depuis des mois. C'est vers Caracas que s'acheminaient, hier soir, les ex-otages, où leurs familles espéraient les embrasser enfin.
Le 10 janvier déjà, les Farc avaient relâché deux otages selon le même scénario : l'ex-parlementaire Consuelo Perdomo et Clara Rojas (capturée en même temps que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt le 23 février 2002) avaient été remises à une délégation vénézuélienne sans contrepartie.
Hier soir, depuis le Tchad, Nicolas Sarkozy a espéré que « ce nouveau geste positif sera bientôt suivi d'autres libérations ». Mais pour la quarantaine de personnalités politiques et militaires qui restent aux mains des Farc, il y a peu d'espoir immédiat.
Moins d'une heure après les quatre libérations d'hier, les Farc ont annoncé, dans un communiqué, qu'elles ne relâcheraient plus d'otages sans un « accord humanitaire » : l'échange des derniers captifs contre environ 500 guérilleros emprisonnés.
Mais, pour mener de telles discussions, la guérilla exige que l'armée se retire, pendant 45 jours, d'une zone de 800 km2 dans le sud-ouest du pays. Ce point provoque un blocage depuis six ans, le président conservateur de la Colombie, Alvaro Uribe, s'opposant à toute démilitarisation.
Cette fois-ci, les hélicoptères n'ont effrayé personne. Les quatre otages n'ont pas eu à courir, malmenés par les guérilleros, pour fuir une offensive militaire : ils sont apparus sur la clairière, au milieu de la jungle colombienne du bassin de l'Orénoque, pour monter à bord des appareils de la Croix-Rouge.
Gloria Polanco, Luis Eladio Pérez, Orlando Beltran et Jorge Gechem ont ainsi retrouvé la liberté hier, peu avant midi (heure locale), après plus de six ans de captivité. « Ils sont libres, ils sont en état de voyager », pouvait annoncer peu après, à Bogota, la déléguée du CICR en Colombie.
Plus de libération sans zone démilitarisée
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) les ont relâchés en « reconnaissance des efforts persistants » du président vénézuélien Hugo Chavez. Le dirigeant socialiste, que la Colombie accuse de vouloir donner une bouffée d'oxygène politique à une guérilla affaiblie, maintient des contacts avec les ravisseurs depuis des mois. C'est vers Caracas que s'acheminaient, hier soir, les ex-otages, où leurs familles espéraient les embrasser enfin.
Le 10 janvier déjà, les Farc avaient relâché deux otages selon le même scénario : l'ex-parlementaire Consuelo Perdomo et Clara Rojas (capturée en même temps que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt le 23 février 2002) avaient été remises à une délégation vénézuélienne sans contrepartie.
Hier soir, depuis le Tchad, Nicolas Sarkozy a espéré que « ce nouveau geste positif sera bientôt suivi d'autres libérations ». Mais pour la quarantaine de personnalités politiques et militaires qui restent aux mains des Farc, il y a peu d'espoir immédiat.
Moins d'une heure après les quatre libérations d'hier, les Farc ont annoncé, dans un communiqué, qu'elles ne relâcheraient plus d'otages sans un « accord humanitaire » : l'échange des derniers captifs contre environ 500 guérilleros emprisonnés.
Mais, pour mener de telles discussions, la guérilla exige que l'armée se retire, pendant 45 jours, d'une zone de 800 km2 dans le sud-ouest du pays. Ce point provoque un blocage depuis six ans, le président conservateur de la Colombie, Alvaro Uribe, s'opposant à toute démilitarisation.
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