
Les autorités colombiennes ont ordonné à l'armée d'encercler les camps où les rebelles des FARC retiennent en otage des centaines de personnes. Cela en dépit des inquiétudes que suscite cette opération pour la vie des otages.
Une fois que l'armée aura repéré ces camps et les aura encerclés en établissant un périmètre de sécurité, une commission internationale sera chargée de négocier avec la guérilla merxiste pour obtenir la libération des otages, a déclaré samedi le président Alvaro Uribe.
"L'ordre est de localiser les lieux où les otages sont retenus, de les encercler, et lorsqu'ils seront encerclés, de faire appel à la communauté internationale pour établir une procédure humnaitaire afin de libérer tous les otages", a déclaré M. Uribe lors d'une apparition publique.
Les détracteurs de ce projet soulignent que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pourraient exécuter des otages, notamment la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois ressortissants américains si les militaires s'approchent trop près de leurs camps. "Cela implique un vrai risque", a déclaré Carlos Gaviria, dirigeant du Pôle démocratique, dans l'opposition.
L'année dernière, onze parlementaires colombiens détenus par les FARC avaient été éxécutés lorsque le camp ou ils étaient détenus avait été attaqué par ce que les rebelles ont appelé une force militaire non identifiée. D'autres otages ont été tués par la guérilla marxiste alors que des soldats s'étaient rapprochés de leurs position.
Le président colombien a rétabli ce mois-ci la médiation de la France, de l'Espagne et de la Suisse en vue d'obtenir la libération des 44 otages "politiques" des FARC, dont Ingrid Betancourt.
Il a accepté de démilitariser une zone de 150 km2 où aucun homme en armes ne serait autorisé à rentrer et où des observateurs internationaux seraient déployés. Il refuse en revance d'accéder à la principale revendication des rebelles : la création d'une zone délimitarisée de 780 km2 près de Cali.
Les proches d'Ingrid Betancourt ont dit à plusieurs reprises qu'ils étaient hostiles à une opération militaire en raison des risques qu'elle pourrait faire courir aux otages
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