05/06/2008-[14:59] - AFP
PARIS, 5 juin 2008 (AFP) - La France s’est déclarée jeudi "prête à faire tout" pour aider à la libération des otages en Colombie dans le cadre d’une "solution humanitaire", après une déclaration du président colombien Alvaro Uribe proposant que les guérilleros qui déserteraient puissent aller en France.
"Aux côtés de ses partenaires espagnols et helvétiques et avec l’appui de plusieurs pays du continent américain, la France est pleinement mobilisée pour la recherche d’une solution humanitaire permettant la libération des otages détenus par les FARC, dont Ingrid Betancourt", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani, interrogée sur cette déclaration. La France "est prête à faire tout ce qui facilitera une telle solution", a-t-elle déclaré à la presse, reprenant une formule déjà utilisée à maintes reprises par Paris mais sans faire de référence spécifique aux propos de M. Uribe. Le président Uribe a offert mercredi l’exil en France aux guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) qui accepteraient de déserter et de libérer leurs otages. "Pour qu’il n’y ait pas le moindre doute, le gouvernement est disposé à ce que le guérillero, aussitôt après la libération, soit mis à bord d’un avion pour gagner un autre pays qui pourrait être la France", a-t-il déclaré. Les Farc réclament la libération de 500 guérilleros contre un groupe de 39 otages parmi lesquels figure l’ancienne candidate à la présidence Ingrid Betancourt, de nationalités française et colombienne, enlevée il y a plus de six ans.
PARIS, 5 juin 2008 (AFP) - La France s’est déclarée jeudi "prête à faire tout" pour aider à la libération des otages en Colombie dans le cadre d’une "solution humanitaire", après une déclaration du président colombien Alvaro Uribe proposant que les guérilleros qui déserteraient puissent aller en France.
"Aux côtés de ses partenaires espagnols et helvétiques et avec l’appui de plusieurs pays du continent américain, la France est pleinement mobilisée pour la recherche d’une solution humanitaire permettant la libération des otages détenus par les FARC, dont Ingrid Betancourt", a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani, interrogée sur cette déclaration. La France "est prête à faire tout ce qui facilitera une telle solution", a-t-elle déclaré à la presse, reprenant une formule déjà utilisée à maintes reprises par Paris mais sans faire de référence spécifique aux propos de M. Uribe. Le président Uribe a offert mercredi l’exil en France aux guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) qui accepteraient de déserter et de libérer leurs otages. "Pour qu’il n’y ait pas le moindre doute, le gouvernement est disposé à ce que le guérillero, aussitôt après la libération, soit mis à bord d’un avion pour gagner un autre pays qui pourrait être la France", a-t-il déclaré. Les Farc réclament la libération de 500 guérilleros contre un groupe de 39 otages parmi lesquels figure l’ancienne candidate à la présidence Ingrid Betancourt, de nationalités française et colombienne, enlevée il y a plus de six ans.